

J’habiterai l’éclair résonne comme une empreinte dans la tempête. C’est un recueil où l’intime et le monde s’entrelacent, comme si la transition écologique et les ressentis intérieurs étaient les deux faces d’un même orage. Entre érosion et éveil, ce livre explore la danse fragile entre destruction et métamorphose, une nuance complexe mais fertile, où le chaos est un passage, et non une fin.
J’habiterai l’éclair est un recueil qui met en tension le corps sensible et le monde qui se fissure, jusqu’à faire du lecteur un témoin silencieux d’une mue collective. La poésie y devient un acte de résistance, où chaque geste — respirer, aimer, regarder le ciel — prend une gravité nouvelle. Il ne s’agit pas seulement de témoigner d’un monde qui se brise : il cherche à en réinventer la lumière. C’est une œuvre en mue, comme le sujet qu’elle convoque — et c’est, sans doute, sa plus juste promesse.
Une petite douceur dont il ne faut surtout pas s’abstenir. Une plume avisée, des textes à la fois tendre et impactant…je recommande les yeux fermés !
Formée à l’architecture et au design, Justine façonne aussi bien des espaces que des récits. Artiste pluridisciplinaire, elle explore également les langages de l'illustration, du tufting, de la musique comme autant de manières créatives de dialoguer avec son imaginaire. J’habiterai l’éclair, son premier recueil de poésie, mêle sa sensibilité à la sensorialité, à l'écologie et aux mondes en métamorphose.