À L'OMBRE DES CHIMÈRES

Ces poèmes parlent de murmure, d'absence, d'errance, d'aurore, de lune, de silence, d'ennui, de nuit, de caresse, d'envie, de mirage, d'oubli, d'étreinte, de feu, d'ivresse, de langueur, de flot, de désir, de douceur, de douleur, de chaleur, de candeur, d'effusion, de songe, ... Ils portent en eux la lumière et la faille, l'éclat voilé et le bruissement joyeux de l'ombre. C'est comme une musique, un effluve, des mots prières, des larmes de joie ... qui jaillissent tendrement dans le firmament du chant des rêves évanescents. Pour dire la poésie du sensible, l'éphémérité de l'instant, la caresse de l'absence, le silence du courage, la mélodie des embruns... C’est un enchevêtrement de douceur et de fêlures qui chantent et qui dansent dans l’enceinte de l’envie et s’incarnent tendrement à mesure que le temps s’inscrit dans les rêves indociles et les désirs gracieux. Des mélopées soufflées fragiles et sincères gravitent autour de l’infinie sensibilité du vivant et dessinent les contours d’une chanson suave et douce de vérité dénudée. C’est la magie de l’instant qui parachève sa danse vers la poésie des âmes attendries d’aimer et assoiffées d’envie de partager.